Des fruits et légumes frais et bios chaque semaine à l’Amap de Meaux

SÉRIE (2/6). Tour d’horizon de ces Seine-et-Marnais qui ont fait le choix du circuit court pour se nourrir. Manger local n’est pas seulement bon pour l’environnement, c’est aussi un gage de qualité et de traçabilité. Aujourd’hui, nous assistons à la distribution des légumes de l’Amap de Meaux.Un panier de fruits et légumes fraîchement cueillis chaque semaine pour les adhérents, et un chiffre d’affaires fait dès le début de la saison pour l’agriculteur : voilà le système gagnant-gagnant proposé par l’association Consomm’acteurs du Pays de Meaux, membre du réseau d’Associations pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne (Amap).

Dans la cour du centre social meldois Louis Braille, vendredi, Christophe Opoix, agriculteur dans la commune voisine de Boutigny, apporte aux membres de l’association leurs parts de sa récolte, qu’il partage entre les différentes Amap qu’il fournit. Meaux, le 24 juillet. Véronique Giraudeau, adhérente depuis deux ans, apprécie d’avoir de la matière première de qualité pour de nouvelles recettes créatives. (LP/J.C.) Nathalie Bacquet et ses deux enfants, Guillaume et Cassie, sont chargés de la distribution cette semaine. « Deux concombres, 1 kg de tomates, 5 courgettes, 1 melon, etc. » : Cassie, 14 ans, calcule et écrit sur un tableau la liste d’une dizaine de légumes et parfois de fruits que chacun doit prendre. Pendant ce temps, son frère aîné se charge de préparer les paniers de tomates de chacune des 38 familles membres de l’Amap. Ces derniers, en suivant les indications de la jeune adolescente, se servent ensuite eux-mêmes dans les cagettes du maraîcher pour remplir leur panier respectifs. « Les adhérents s’engagent sur un cycle de production agricole, il y a 44 livraisons par année et chaque panier revient à 18,50 € avec la bouteille de jus de pomme de la ferme», explique Eric Politi, secrétaire et ancien président de l’Amap de Meaux. Meaux, le 24 juillet. Dominique Rakic, ici avec son fils Karl, 3 ans, un de ses cinq enfants, dit avoir fait il y a trois ans un « choix de vie » en s’inscrivant à l’Amap. (LP/J.C.) « C’est un plaisir, cela nous permet d’être en relation directe avec l’agriculteur et de découvrir des produits qu’on ne connaissait pas », se réjouit Valérie Denise, membre de l’association depuis six ans. « On cherche sur Internet comment cuisiner ce qu’on a chaque semaine, cela diversifie les plats, c’est de la cuisine créative ! », renchérit Véronique Giraudeau, adhérente depuis deux ans, son panier de fruits et légumes à la main.Et au-delà du simple partage des produits, l’Amap permet aussi aux adhérents de tisser des liens entre eux, renforcés notamment lors de journées régulièrement organisées dans le champ de culture, pour y découvrir le travail de l’agriculteur et se rendre compte des réalités de son activité. Notamment les contraintes climatiques comme la canicule de cet été.Consomm’acteurs du Pays de Meaux, partages les vendredis de 18 h 30 à 19 h 30. Infos via e-mail : consommacteursmeaux@hotmail.fr. Liste des Amap sur le site Internet du réseau Amap.

Lire l’article sur le site du Parisien.fr